
MARCHE DE VIE - LE DIMANCHE 5 mai
13h00
Place des nations
La marche reprendra là où elle s'est arrêtée l'année dernière. Elle continue son itinéraire dans la ville et son histoire depuis la place des nations.
Plusieurs intervenants feront l'état des lieux de l'antisémitisme et de l'antisionisme.
Durant l'événement, nous aurons des invités d'honneurs :
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Membre de la knesset et de
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Représentant de la mission permanente d'Israël auprès de l'ONU
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Représentant de la mission permanente d'Allemagne auprès de l'ONU
Interprétation artistique
14h15
École des Cropettes
15h30
Pendant la deuxième guerre mondiale l'école des Cropettes a abrité un camp de réfugiés.
Le traitement des personnes qui "fuyaient pour des motifs raciaux" n'étaient pas à considérer comme des réfugiés politiques.
L'acceptation ou le refus des réfugiés furent souvent arbitraires et une cinquantaine de personnes furent refoulées et capturés par les forces allemandes et assassinées dans le camp d'Auschwitz.
Si la Suisse était neutre, les individus qui s'en réclamaient l'étaient-ils? De toute évidence non, et sous l'alibi de la neutralité certains ont légalement envoyé des gens à la mort en les refoulant.
Ce fut le cas de la petite Rosette Wolczak, fillette de 15 ans, refoulée à la frontière pour "incitation à la débauche" après une soirée de Roch Hachana. Après trois jours d'errance à la frontière genevoise, elle sera arrêtée par les allemands puis elle mourra à Auschwitz victime de la barbarie nazie.
Plusieurs intervenants aborderont ce sujet dans l'enceinte de l'école.
Interprétation artistique
La Grande Synagogue
La construction de la grande synagogue marque la fin de l'interdiction de citoyenneté de la communauté juive après 350 années d'exclusion de la cité de Calvin.
Si la communauté juive a pu vivre à Versoix et Carouge, ce n'est qu'en 1875 que les personnes de confession juive peuvent accéder à la citoyenneté, jusque là réservée au chrétien.
Interprétation artistique
16h15
La salle communale de Plainpalais
Dans les années trente l'antisémitisme à Genève n'est pas anecdotique.
Au sein de la politique genevoise M. Georges Oltramame, député au Grand Conseil de l'union nationale (1933 - 1936) est extrêmement virulent à l'égard de la communauté juive. Peu avant 1932, quatre socialistes sont élus au Conseil d'État, ce qui est tout bonnement insupportable à G. Oltramare qui décide d'organiser, dans la salle communale de Plainpalais, le procès publique de Léon Nicole et Jacques Dicker, un membre de la communauté juive.
Par un enchaînement de circonstances, cette initiative se termine par la fusillade de Plainpalais le 9 novembre 1932 où 13 personnes trouvent la mort et 65 sont blessées.
Si l'objet de la réunion à la salle communale de Plainpalais n'était pas l'antisémitisme, au vue de la haine que Georges Oltramare portait aux juifs il est plus que probable que des propos antisémites aient été proférés.
L'objectif de cette étape est de proclamer des paroles et des intentions bienfaisantes à l'égard de la communauté juive là ou certains leur ont souhaité malheur.
Interprétation artistique
Interprétation artistique
18h00
Fin de l'événement